Aide les autres et Tu T'aideras!

Publié le par Vivre Gagnant

L’Aide globale à soi-même
ainsi qu’aux autres

par le Nouveau Commerce

 

"Aide les autres et Tu T'aideras!"

(Nouveau proverbe)

Lorsqu’il s’agit de «gagner sa vie», comment s’aider soi-même tout en aidant les autres (ou l’inverse)?

C’est le principe de base du Nouveau Commerce. D’une extrême simplicité et surtout d’une grande justesse: Aider les autres tout en s’aidant soi-même!

Ne plus faire des affaires en concurrence les uns avec les autres mais, au contraire, en s’aidant mutuellement en une joyeuse émulation...

Tout bien considéré, c’est proprement révolutionnaire! Sauf que, heureusement, il s’agit, ici, d’une révolution toute pacifique!

L’actuel système commercial, en effet, se référant au «struggle for life», est basé sur la concurrence et même la compétition: C’est la guerre des prix entre concurrents. En fonction de l’idéologie sous-jacente, non seulement les prix, au lieu d’être, tout simplement justes, c’est-à-dire – dans le respect de l’indispensable compensation - équitables, doivent être «compétitifs», non seulement il faut «écraser les prix» mais aussi écraser les autres, pour, si possible les acculer à la faillite et à la ruine, afin de se retrouver seuls «sur le marché» du commerce et de l’emploi!

Une fois que c’est fait, les clients «satisfaits» arrivent peut-être à payer leurs marchandises à des prix écrasés, mais, avec leurs impôts – ce qu’ils n’ont pas l’air d’avoir remarqué! – et afin d’éviter la révolution, ils doivent - en tous cas, "sous nos latitudes" - aussi payer les indemnités de survie de millions de chômeurs, sans parler de la prise en charge par la sécurité sociale de ceux que la compétition et le chômage ont rendu malades et par le système pénitentiaire de ceux que ce faux système concurrentiel a rendu désespérés et agressifs! Alors, est-il le «gain» ou le «profit» tant vanté?!?

Un autre et juste système est-il possible? Oui! Non seulement il est possible mais il existe même déjà! Il s’agit ici non seulement du commerce équitable, où le but, à l’inverse du capitalisme ou du libéralisme sauvages, est, dans la juste compensation, de rétribuer chaque produit et chaque service au juste prix permettant aux producteurs et aux commerçants de vivre dignement de leur travail mais il s’agit d’un système où les richesses individuelles, au lieu de se concurrencer et de tenter de réciproquement s’anéantir, viennent, tout au contraire, mutuellement se conforter grâce à l’entraide.

Dans ce relativement nouveau «système» les collaborateurs travaillent en «lignées», lesquelles se constituent naturellement en fonction des genres semblables (affinités), des amitiés et des rencontres.

Chacun a compris que les intérêts de tous sont liés et que celui qui veut s’aider lui-même doit, pour cela, d’abord aider les autres à réaliser leurs propres objectifs, de même qu’il est aussi aidé à réaliser les siens…

En ce cas, ce n’est plus «Charité bien ordonnée commence par soi-même!» - précepte qui – bien compris – a aussi sa raison d’être! – mais «Charité bien ordonnée commence par les autres!», ce qui – tout bien réfléchi – revient au même!

Ce qui est voulu, parmi les êtres humains, ce n’est pas la concurrence, la rivalité et la compétition – concepts ressortant principalement de l’égoïsme intellectuel - mais c’est la joyeuse et saine émulation, ce qui, à tous égards, est bien différent!

Car l’émulation, à l’inverse de la compétition, comporte une notion de stimulation mutuelle portant en elle le sincère souci de l’autre; elle est donc basée sur l’Amour et non sur la volonté de se débarrasser de ses rivaux en affaires ressentis comme des adversaires à abattre. L’émulation porte aussi en elle la saine notion d’exemplarité, car elle suscite chez les plus petits ou les plus faibles le désir de faire comme leurs aînés afin de devenir, eux aussi, grands et forts!

Enfin, elle comporte une troisième notion, tout aussi fondamentale, c’est celle de l’échange volontaire, par lequel, chez chacun, tout le médiocre se trouve éliminé, de sorte à laisser place à ce que chacun porte en lui de meilleur.

Le fort attire le faible, cela est bien connu. Mais, alors que dans la compétition le fort a pour but d’anéantir le faible (ne serait-ce qu’économiquement), dans l’émulation le fort a pour but d’aider le faible à devenir fort, lui aussi, tandis que le faible a, quant à lui, également ce but de devenir fort comme les autres lui montrant l’exemple. Ce chemin est aussi le chemin de l’indépendance et de l’autonomie, un chemin promoteur sous tous rapports.

Car, sans émulation, le plus fort ne fait que dominer le plus faible, que, semblable à une pieuvre, il attire à lui et qu’il aspire... C’est ce que l’on voit avec les «grandes surfaces», qui attirent, aspirent et souvent, pour finir, absorbent les «petits commerçants» autour d’elles. De ce fait, au pauvre - ou au faible – est, en outre, encore pris le peu qu'il avait[1]. Il devient dépendant du gros, avant d’être même, parfois, « mangé » par lui. Ceci ne fait, en fait, qu’obéir à une Loi de l’Univers qui se manifeste à travers le magnétisme et qui est illustré, dans les évangiles, par la Parabole des Talents[2].

Le temps est, en effet, arrivé où l'«instinct de combat» des êtres humains les poussant à la compétition doit enfin s’ennoblir grâce à la volonté aspirant vers le Juste d’un certain nombre d’êtres humains. Au lieu d’accroître le «struggle for life» au sens de l’égoïste «chacun pour soi», de par la bénéfique influence d’esprits éclairés aspirant à plus de Justice et d’équité, le moment arrive inexorablement (car le système de compétion, pour fnir, ne conduit qu’à la ruine et à la mort!) où, en un commun et joyeux élan de mutuelle émulation doit triompher, une émulation qui requiert, en fait – d’où son caractère hautement stimulant -, tout autant de force que le plus violent «combat pour survivre».

La différence est, toutefois, que lorsque des êtres humains ou des entreprises se battent les un(e)s contre les autres, cela finit toujours par l'épuisement des combattants (même les vainqueurs, tant les combats les ont épuisés, n’arrivent pas toujours à survivre aux vaincus) et des ressources (c’est déjà ce que l’on constate à l’échelon planétaire), alors que, lors de la bénéfique et joyeuse émulation, de par les efforts de beaucoup suscités par la volonté de faire aussi bien que les meilleurs, c'est tous, les petits comme les grands, qui se trouvent non point affaiblis mais, tout au contraire, encore renforcés.

Grâce à ce renforcement, tous arrivent progressivement à un état en lequel, dans la complémentarité, aucun combat ni aucune rivalité ne sont plus nécessaires pour maintenir chacun en mouvement. En un tel état, il ne s’agit, pour autant, pas de se tenir dans l’immobilisme, mais, tout au contraire, il s’agit d’intensément se mouvoir soi-même afin de soi-même gagner ce que l’on veut obtenir.

C’est la profonde signification de cette parole du grand écrivain allemand Johann Wolfgang von Gœthe: «Ce que tu veux hériter de tes pères [et, ici, l’on pourrait aussi ajouter: «de tes pairs»!] gagne-le afin de le faire tien!»

est – aux antipodes du grattage pour décrocher le jackpot ! - le véritable «Vivre Gagnant!».

Car Vivre Gagnant ce n’est pas «encourager la paresse» mais c’est, tout au contraire, se mouvoir soi-même afin de véritablement gagner ce que l’on a ressenti comme désirable.

C’est ainsi que quelques entreprises, en particulier commerciales, commencent à fonctionner de cette manière...

 


 

[1] Matthieu, XIII, 12 (+ Luc XIX, 26): «Car l’on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas l’on ôtera même ce qu’il a.»

[2] Matthieu, XXV, 29.

Publié dans Philosophie de Base

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